Nouvelle technologie de séquençage de pointe pour diagnostic des maladies au N.-B.
Dr Louis-Marie Simard, Directeur médical du Centre hospitalier universitaire Dr. Georges-L.-Dumont
L’Honorable Marie-Claude Blais, Ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Ministre responsable de l’égalité des femmes
Madame Sandra Brady, patiente
Dr Rodney Ouellette, Président et directeur scientifique de l’Institut atlantique de recherche sur le cancer (IARC)
Dr Nicolas Crapoulet, chercheur à l’IARC
Dr Dhany Charest, Directeur du personnel médical, Zone 1H du Réseau de santé Horizon
Monsieur Richard Losier, Chef des opérations de la zone 1 Beauséjour du Réseau de santé Vitalité
(Moncton, N.-B.)--Le 24 mars 2014-- Le Réseau de santé Vitalité en collaboration avec l'Institut atlantique de recherche sur le cancer (IARC), souhaite annoncer qu'il est maintenant en mesure d'offrir la technologie de séquençage d'ADN nouvelle génération à des fins de diagnostic. L'IARC figure parmi les premiers centres de recherche (au Canada) à avoir adopté, en 2012, le séquenceur Ion Proton produit par Life Technologies. L'IARC rend disponible ces appareils au Laboratoire de génétique moléculaire du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton.
Luc Richard, technicien au laboratoire de diagnostic moléculaire et séquençage
L'Institut atlantique de recherche sur le cancer offre une technologie éprouvée de séquençage de pointe pour le diagnostic des maladies au Nouveau Brunswick
(Moncton, N.-B.)--Le 24 mars 2014-- Le Réseau de santé Vitalité en collaboration avec l'Institut atlantique de recherche sur le cancer (IARC), souhaite annoncer qu'il est maintenant en mesure d'offrir la technologie de séquençage d'ADN nouvelle génération à des fins de diagnostic. L'IARC figure parmi les premiers centres de recherche (au Canada) à avoir adopté, en 2012, le séquenceur Ion Proton produit par Life Technologies. L'IARC rend disponible ces appareils au Laboratoire de génétique moléculaire du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton.
Le Laboratoire de génétique moléculaire a élaboré un ensemble de tests diagnostiques et pronostiques pour diverses maladies, dont le cancer, et continue de développer de nouveaux tests pour le dépistage, par une méthode non envahissante, certaines maladies du fœtus. Ce nouveau service sera appelé le Laboratoire de diagnostic moléculaire et de séquençage. Ce laboratoire permettra d'analyser les échantillons des patients du Nouveau Brunswick – et d'ailleurs - au début mars 2014.
« Le séquenceur Ion Proton utilise une puce à semi-conducteurs pour convertir l'information génétique de l'ADN ou de l'ARN en signal électrique qui est capté en vue de son traitement computationnel» explique Dr Nicolas Crapoulet, chercheur scientifique de l'IARC. Il ajoute : « Ce système hyperparallèle accélère le rendement des technologies antérieures et permet de décoder un génome humain en une seule journée. C'est une nouvelle technologie qui accélère la découverte à un rythme tel qu'il aurait été impossible d'imaginer, il y a quelques années seulement. »
« Nous sommes très heureux d'être en mesure d'offrir, à tous les patients du Nouveau Brunswick, ces analyses génétiques grâce à la nouvelle technologie de séquençage d'ADN » révèle M. Richard Losier, Chef des opérations de la zone 1 Beauséjour du Réseau de Santé Vitalité. « Cette collaboration avec l'IARC accélère l'implantation de technologies novatrice dans le système de santé ce qui nous permettra de mieux soigner nos patients en offrant le bon traitement basé sur un diagnostic moléculaire précis. Ce service va permettre de rapatrier les échantillons qui sont présentement envoyés à l'extérieur de la province pour être analysés. De plus, il sera livré sans coûts additionnels pour le système de santé. »
Selon le Dr Rodney Ouellette, président et directeur scientifique de l'IARC et directeur médical du Laboratoire de diagnostic moléculaire et de séquençage pour Vitalité, on ne saurait trop insister sur l'incidence de cette nouvelle technologie pour ce qui a trait aux soins aux patients.
« Cette technologie nous permet d'analyser au niveau moléculaire, en temps réel, le cancer dont un patient est atteint. Elle offre un double avantage : de un, elle fournit de l'information détaillée afin d'assurer l'exactitude dans l'établissement des paramètres diagnostiques; et de deux, elle aide les cliniciens à déterminer le mode de traitement qui pourra le mieux cibler les points sensibles d'un cancer particulier. Qui plus est, la nouvelle technologie permettra d'éviter au patient les effets secondaires de traitements qui seraient inefficaces contre un cancer donné. Nous sommes parvenus à l'ère de la médecine personnalisée, où les médecins sont en mesure d'administrer le bon traitement au moment opportun et au patient tout indiqué pour ce traitement, » dit le DrOuellette.
Ce nouveau service reposera sur un ensemble de quatre séquenceurs de nouvelle génération dont deux seront dédiés à l'analyse d'échantillons de patients, les deux autres instruments étant dédiés à des analyses plus approfondies telles que le séquençage complet du génome humain.
Le Dr Ouellette ajoute : « Nos succès dans la recherche nous ont permis de faire l'acquisition de cette technologie de pointe et nous avions bien hâte de pouvoir nous allier avec nos collègues des hôpitaux pour livrer cette technologie novatrice au chevet du malade afin d'accroître ses chances de vaincre sa maladie. Il nous reste encore beaucoup à faire pour vaincre le cancer. Si nous voulons contribuer à cette importante recherche, nous devons nous tenir à l'avant-garde de celle-ci. Le séquenceur Ion Proton est une technologie de fine pointe qui nous permet de multiplier ses découvertes et d'appliquer ses connaissances à la mise au point de solutions novatrices pour les patients. »
Depuis sa fondation en 1998, l'IARC a permis d'accroître la recherche sur le cancer au Canada atlantique. L'Institut emploie actuellement une équipe de 50 personnes et il collabore avec des chercheurs du Canada et d'autres pays.
La recherche réalisée ici, dans la région de l'Atlantique, a des retombées tant sur le plan social, puisque nos patients bénéficient de nos innovations et découvertes, que sur le plan économique, puisque notre région peut bénéficier des investissements qui découlent de cette recherche. L'Institut a pu faire l'acquisition de cette nouvelle technologie grâce à une subvention importante à la recherche accordée par le gouvernement du Canada, par l'entremise du Fonds d'innovation de l'Atlantique de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APÉCA), ainsi que grâce à l'appui de la Province du Nouveau-Brunswick.
Couverture médiatique :
Acadie Nouvelle