L’équipe travaille pour identifier les protéines et acides nucléiques spécifiques au cancer qui sont relâchés des cellules cancéreuses dans les petits paquets d’informations connus sous les noms d’exosomes et/ou de microvésicules (qui vont partie de la grande famille de vésicules extracellulaires - VE). En utilisant nos propre technologies développées ici-même à l’IARC, nos chercheurs peuvent capturer des vésicules extracellulaires à partir de cultures cellulaires et liquides biologiques, d’une manière rapide et efficace, pour en analyser leur contenu. Ces protéines et acides nucléiques spécifiques au cancer ont le potentiel d’être utilisés comme nouveaux biomarqueurs pour la détection du cancer de manière non-invasive, ce qui fournit une nouvelle approche unique à la détection et au monitorage du cancer.
Certaines technologies d'isolation de VE de l'IARC pourraient également être utilisées à des fins thérapeutiques. Les molécules candidates utilisées pour isoler les VE sont déjà approuvées par la FDA pour les formulations multiples, la cicatrisation des plaies et les utilisations internes en médecine humaine. Alors que la communauté scientifique et clinique augmente sa compréhension du rôle des VE dans le corps, l'utilisation des VE dérivées de cellules souches ou de VE chargées de médicaments pourrait s'avérer prometteuse dans le domaine médical.
Que sont les vésicules extracellulaires (VE)?
Les vésicules extracellulaires (VE) sont des particules membranaires nanométriques (30-300 nm) dérivées de cellules. Ils agissent en tant qu’intermédiaires dans un réseau de communication élaboré utilisé par les cellules de l’organisme pour transmettre des messages complexes à d’autres cellules. Les VE peuvent être considérés comme des transporteurs de cargaison nanométriques qui circulent dans les humains et les animaux et contiennent de l’information essentielle qui peut nous informer, en temps réel, sur les processus normaux et pathologiques qui se produisent dans le corps. Les VE contiennent un échantillon d’ADN, d’ARN, de protéines, de lipides et de métabolites trouvés dans la cellule à partir desquelles elles sont dérivées. Puisque les VE apparaissent dans les fluides corporels tels que le sang et l’urine, elles sont une source de biomarqueurs pouvant être obtenue par des méthodes minimalement invasive afin de cribler des maladies.
PUBLICATION
- Jeremy Roy, Ph.D. – Research Associate
- Catherine Taylor, MSc. – Research Technician
- Sebastien Fournier, BSc. – Research Assistant